Du couchant au levant, il semble n'y avoir qu'une nuit. Mais si la nuit est propice à se raconter des histoires, ne serait-elle pas aussi propice à se raconter un long voyage? Un de ceux qui repoussent les limites du connu, abordant des espaces insoupçonnés, franchissant des distances incalculables, au cri de: Here be dragons!

Du couchant au levant, d'une rive à l'autre, de l'Ouest à l'Est, de Paris à Maracaïbo, de Xanadu à Laputa. Et le chemin du retour? Une autre nuit? D'autres possibles…

Ici, il ne s'agit pas d'un blog, ni d'un récit interactif. Nous allons tenter de contourner la question pour aller ailleurs. Par l'évocation, le frôlement, le chuchotement, nous allons cartographier un espace qui nous sera commun : à nous, qui nous déplaçons, faisant la « bêtise » d'accumuler les kilomètres, et à vous lecteurs qui n'êtes pas forcément en mouvement, et probablement bien au chaud chez vous, dans la douceur de votre foyer. Imaginons un espace commun d'impressions et de sensations dans lequel vous pourrez tracer votre propre chemin. A nous de ne pas trop circonscrire, pour permettre à celui qui reçoit de s'approprier l'espace de cette nuit, du couchant au levant, et de se raconter son propre voyage.

La première nuit est souvent la plus longue...